Le code de déontologie du SynPAAC

Article 1 – Devoirs des praticiens (Cadre général de l’accompagnement assisté par le cheval)

Art. 1-1 – Exercice de l’accompagnement assisté par le cheval

Le praticien exerce selon son référentiel professionnel spécifique et en accord avec le référentiel de compétences du SynPAAC.

Art. 1-2 – Confidentialité

Le praticien s’astreint au secret professionnel sur l’ensemble des informations recueillies au cours de sa mission

Art. 1-3 – Développement et soutien du professionnel dans sa pratique

L’exercice professionnel de l’accompagnement assisté par le cheval comme du coaching nécessite un lieu de confrontation de sa pratique (Exemple : supervision pour le coaching), afin de prendre du recul, identifier ses propres zones de progrès et dénouer les situations complexes rencontrées. Les Membres Titulaires du SynPAAC sont tenus de disposer d’un lieu de confrontation, de
développement et de soutien régulier, et d’y recourir à chaque fois que la situation l’exige. Cette notion est élargie ici aux groupes d’intervision et groupes d’échange des pratiques.

Art. 1-4 – Respect des personnes

Conscient de sa position, le praticien s’interdit d’exercer tout abus d’influence et reste spécifiquement dans le champ défini par le contrat et/ ou la commande de l’établissement ou la demande du prescripteur, du client ou du bénéficiaire.

Art. 1-4 bis – respect des chevaux

Dans le cadre du déroulement de l’activité, les praticiens veillent au respect des chevaux, notamment en créant pour eux des conditions de confort, de sécurité, et de bien-être physique et psychologique.

Art. 1-5 – Obligation de moyens

L’accompagnant prend tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la mission, le développement professionnel et personnel des clients et bénéficiaires, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère. Le travail avec les chevaux présentant toujours des risques, il s’engage à mettre en place toutes les conditions de sécurité nécessaires à la sécurité physique des personnes et des équidés.

Art. 1-6 – Refus de prise en charge ou interruption de la mission

Le praticien peut refuser une prise en charge d’accompagnement assisté par le cheval pour des raisons propres à l’organisation, au demandeur ou à lui-même. Dans le cas où le praticien constate que les conditions de réussite de sa mission ne sont plus réunies, il s’autorise, en concertation avec l’établissement demandeur, le prescripteur, le client ou la personne bénéficiaire, à clore prématurément sa mission après en avoir explicité les raisons au cours d’un rendez-vous avec le client ou le bénéficiaire.

Article 2 – Devoirs du praticien vis à vis des participants accompagnés

Art. 2-1 – Lieu et conditions d’exercice de l’accompagnement assisté par le cheval

Il se déroule dans un centre équestre ou des lieux adaptés disposant des installations appropriées à la mission. Le praticien s’assure que toutes les conditions de sécurité sont réunies, tant dans le choix et l’utilisation des chevaux que dans les conditions matérielles. Des consignes de sécurité sont explicitées au début du séminaire ou de la session individuelle, sur lesquelles les participants s’engagent par écrit.

Art. 2-2 – Responsabilité des décisions

L’accompagnement assisté par le cheval est une technique de développement professionnel et personnel. Le praticien a une obligation de moyens et non de résultat. A tout moment de la mission, le bénéficiaire reste entièrement responsable de ses décisions et de ses conséquences.

Art. 2-3 – Demandes formulées

Toute commande d’accompagnement assisté par le cheval, lorsqu’il y a prescription par une organisation, répond à deux niveaux de demande : l’une formulée par l’entreprise ou l’organisation et l’autre par le ou les bénéficiaires. Le praticien prend soin d’intégrer ces différents niveaux de demande dans le contrat et l’évolution de la mission. Il s’assure en début d’intervention que le cadre de l’intervention est clair pour les participants, tant au niveau des objectifs, des modalités que des enjeux avec les éventuels commanditaires.

Art. 2-4 – Protection de la personne

Le praticien adapte son intervention aux bénéficiaire(s) dans le respect des étapes de son développement et de son intégrité psychologique et physique. A tout instant de l’intervention, il garantit aux bénéficiaires la liberté sans aucun préjudice d’accepter ou de refuser de mener l’expérimentation proposée avec le cheval.

Article 3 – Devoirs du praticien vis à vis de l’organisation

Art. 3-1 – Protection des organisations

Le praticien est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes de l’organisation pour laquelle il intervient.

Art. 3-2 – Restitution au donneur d’ordre

Le praticien ne peut rendre compte de son action au donneur d’ordre que dans les limites établies avec la/les personne(s) accompagnée(s).

Art. 3-3 – Equilibre de l’ensemble du système

L’accompagnement assisté par le cheval s’exerce dans la synthèse des intérêts de la personne accompagnée et de son organisation.

Art. 3-4 – Assurance

Le praticien s’engage à prendre une assurance responsabilité civile professionnelle couvrant ses activités.

Article 4 – Devoirs du praticien vis à vis de ses confrères et de ses partenaires

Art. 4-1 – Obligation de réserve

Le praticien se tient dans une attitude de réserve vis à vis de ses confrères et des partenaires qui contribuent à l’exercice de son métier (En particulier vis-à-vis des centres équestres).

Art. 4-2 – Respect des valeurs

Le praticien s’engage à respecter les valeurs, droits et devoirs exprimés ci-dessus vis-à-vis de ses confrères et des partenaires qui contribuent à l’exercice de son métier (cliquer ici : Nos valeurs – SynPAAC).

Article 5 – Engagement déontologique

En tant qu’Accompagnant Professionnel Assisté par les Chevaux, je reconnais et accepte mes obligations éthiques et juridiques envers mes clients / bénéficiaires et leurs commanditaires,les collègues et toutes les personnes avec qui je suis en contact. Je promets de respecter la présente charte de déontologie du SynPAAC et d’en appliquer les normes et référentiels avec ceux que j’accompagne, que je forme, que je supervise.

Si je contrevenais à cet engagement de conduite éthique ou à une partie quelconque de la présente charte de Déontologie, j’accepte que le SynPAAC, à sa seule discrétion, m’en tienne responsable.

J’accepte que ma responsabilité pour tout manquement éthique pourrait induire des sanctions, comme la perte de mon adhésion au SynPAAC et/ou de ma certification, impliquant la perte de mon statut de membre adhérent, titulaire ou consultatif.