Convention CINOV 2024

Les esprits indépendants ont leur collectif*  

* :devise du CINOV (www.cinov.fr )

Par votre adhésion au SynPAAC, vous êtes parmi les professionnels indépendants qui ont choisi d’adhérer à la branche professionnelle  BETIC (Via SIMACS et CINOV), pour viser une reconnaissance de nos métiers et d’une prise en compte de nos intérêt lors des négociations de branche.  

L’Assemblée générale de CINOV s’est tenue à Toulouse le 30 mai. Elle a élu une entrepreneure convaincue de la valeur ajoutée des métiers du coaching et de l’accompagnement : Magali Cottave. En tant que Présidente désignée de la Fédération Cinov, elle succédera au printemps 2025 à Frédéric Lafage, l’actuel Président fédéral. https://www.linkedin.com/in/magali-cottave-64825819/ 

Fédérant 14 syndicats « métier » – dont le SIMACS et plus de 4 000 entreprises adhérentes, la Fédération Cinov est une des deux fédérations patronales représentatives de la branche BETIC, aux côtés de Syntec. Elle regroupe les entreprises (Indépendants, TPE et PME) des métiers du conseil, de l’ingénierie et du numérique. Proche des territoires, elle est implantée dans 14 régions en France métropolitaine et outre-mer.

Un mandat placé sous le signe du Vivant

Magali Cottave a pour ambition de renforcer le rôle de la Fédération Cinov et de ses syndicats adhérents en tant que « penseurs-acteurs des transitions ». Son action s’articulera autour de trois axes majeurs :
– inciter et accompagner les adhérents vers l’émergence de modèles économiques régénératifs et plus respectueux du Vivant ;
– promouvoir des valeurs sociétales en lien avec la régénération ;
– rénover l’engagement militant au sein de la Fédération Cinov.

Entrepreneure engagée dans la Convention des Entreprises pour le Climat https://cec-impact.org/ , Magali est notamment titulaire d’un DU droit équin et fait partie du comité directeur de l’IDE https://www.institut-droit-equin.fr/ 

https://www.cinov.fr/press-room/magali-cottave-elue-presidente-designee-de-la-federation-cinov

Que faut-il changer pour réussir ? 

C’est la question que se posaient les 3 participants à une table ronde lors du congrès qui a suivi l’AG. Antoine Buéno, Isabelle Delannoy et Arthur Keller ont débattu autour des enjeux de la transition écologique, de la nécessité de repenser nos modèles économiques, de l’urgence d’agir avant 2030. Ils ont appelé à une réflexion et une action collective des professionnels que nous sommes, dans notre champ d’intervention, pour placer la résilience et la régénération au cœur de nos préoccupations.

Les conversations de la pause qui suit cette table ronde se font tranchées parmi les représentants des 14 syndicats présents. Certains sont secoués et perçoivent l’enjeu à la mesure de leur métier : « ça bouscule mais ça a le mérite de nous mettre face à nos responsabilités, reste à savoir comment ? Concrètement !».

Une conférence de Charles Pépin, auteur et animateur d’une émission sur France Inter, donne ensuite du recul sur les questions éthiques que posent ces enjeux de transition : il revient sur le fameux « principe de précaution » qu’il oppose à « l’amour du risque ». Le premier souvent nous mène à l’immobilisme tandis que le deuxième déclenche des catastrophes. Il lui préfère le « sens du risque » objectif, statistique, qui consiste à « aimer l’incertitude minime d’une possibilité de se planter ou de vivre une expérience très désagréable », afin de permettre au changement d’advenir. Il revient alors sur la phrase du philosophe Alain qui lui a servi de fil rouge : « Le secret de l’action, c’est de s’y mettre ». Et il boucle la boucle : « décider, non pas parce que nous savons, mais décider pour savoir ; cultiver l’éthique en s’appuyant sur la morale ». 

Un principe de travail qui résonne sans doute à beaucoup d’entre-nous quand nous sommes avec des clients et des chevaux. 

Un pour tous, tous pour un

 S’appuyant sur la célèbre devise des 3 mousquetaires, 4 délégués du SIMACS avaient choisi de participer à ce congrès pour y représenter les métiers de l’accompagnement, du coaching et de la Supervision : Martine Volle (PSF) Christophe Simoes (AICC global et Secrétaire Général adjoint du SIMACS), Fabrice Manier (EMCC) et Stéphane Wattinne (SynPAAC).

Les échanges à 4 lors des pauses ont permis de mieux comprendre la place du SIMACS dans l’écosystème CINOV et les leviers d’action – extraits :

  • Le SIMACS a permis un fort développement du CINOV, grâce au nombre d’adhérents (plus de 3700). Cependant, la représentativité du CINOV est lié à 3 critères : 1 nombre d’adhérents, nombre d’entreprises et nombre de salariés. Nos entreprises, professions libérales pour beaucoup ont peu de salariés. C’est un combat du CINOV que de faire modifier ce troisième critère. Nous avons à développer une culture professionnelle paritaire au sein des bénévoles que nos fédérations respectives proposent comme personnes ressources pour nous représenter (que ce soit dans des commissions ou dans les régions).
  • Les discussions aux pauses et à la soirée de Gala montrent que nous sommes attendus en tant que contributeurs aux enjeux du CINOV qui a besoin de ressources pour faire vivre les axes stratégiques, cités ci-dessus. 
  • Nous avons découvert une grande diversité de métiers, réunis par des valeurs communes d’excellence, de liberté, de performance et d’attention à l’humain en tant que capital vivant essentiel.  
  • Si nous (SIMACS) contribuons à appuyer la démarche de transformation avec nos savoir-faire, nos réseaux, Le CINOV peut devenir une force de proposition et de réalisation d’un futur plus soutenable – très concrètement à travers l’esprit d’exercice de chacun des 14 métiers d’ingénierie et de service qu’elle représente. C’est une opportunité extraordinaire.  

Comme pour appuyer ces réflexions, Magalie Cottave nous a confié lors d’une conversation à la fin du congrès : « Nous avons besoin de vous les coachs dans chaque groupe de travail, dans chaque commission…. ».